Histoire de Flooder Tous les sujets sont abordables ... Alors à l'adordaaaaaage!!! =3 |
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| A vos encres moussaillons !!! | |
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Auteur | Message |
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Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: A vos encres moussaillons !!! Mer 15 Oct - 22:53 | |
| Un petit peu de lecture...signé Bibi ! Libre interprétation du thème de l'au-delà.
Au-delà J’allumai ce qui allait être, mais je ne le savais pas encore, ma dernière cigarette. Quel soulagement ce fut de sentir ce picotement au fond de la gorge, cette dose de nicotine pénétrait son sang, après cette putain de journée de boulot, cette saloperie de redondance qu’on appelle routine. Cette saloperie vous plombe la vie. Combien de fois, combien de personnes ont tenté de pimenter leur vie ne serait-ce que durant une soirée ? On a tous essayé, faut pas se leurrer. Mais on a tous craqué. Cette salope est revenue. Chasser le naturel, il revient au galop. Ajoutez à ça les mauvaises nouvelles, les mauvais résultats, les crises de nerfs d’un patron en plein divorce qui se sert de vous comme d’un bouc-émissaire, et qui vous paye des clopinettes. Pourtant au fond de vous brûle une flamme qui vous dit de jeter l’éponge, de tout envoyer balader, de dire merde a tout le monde. Oui, on l’a connaît tous cette flamme, cette petite voix qui vous trotte dans la tête et qui, cependant, vous fait agir bêtement tel un chien, et vous fait obéir, prêt à exécuter n’importe quel ordre. C’est cette foutue conjoncture économique qui vous incite à ne pas vous rebeller. Hélas oui, certaines personnes sont prêtes à tout pour garder leur putain de job, qui ne leur plaît même pas. Ainsi va la vie. Cette journée était terminée. Heureusement d’ailleurs. Fini les chiffres, le téléphone qui sonne sans arrêt, les clients qui ne comprennent pas un mot de ce que vous leur dites, vous faisant passer pour un putain de bridé. Qu’ils aillent se faire foutre. Cette journée était terminée. Retour à la vie normale, au train-train quotidien. Je déambulai sur l’avenue me menant chez moi (oui car c’est tout à fait logique d’être proche de son boulot de nos jours, pour être productif, alors qu’on fond de nous-même on en a strictement rien à foutre). Je m’arrêtai au kiosque, et saisit un journal mondial en échange d’un billet froissé. Je lus tout en marchant, la clope à la bouche. Que disaient les nouvelles ? Seulement 500 morts aujourd’hui au Moyen-Orient ? Une catastrophe naturelle en Asie ? Effectivement, la routine… Plus rien ne nous étonne dans ce monde. La galère est la maladie moderne qui a remplacé la peste. Vous ne me croyez pas ? Laissez un carton juste en bas de chez vous et vous verrez s’il n’a pas disparu dans la nuit. Ce qui est de la merde pour les uns est de l’or en barre pour les autres. J’arrivai enfin dans ma rue. On paye tous l’électricité des fortunes, mais c’est tout à fait logique d’habiter dans une rue à peine éclairée. On se fait tous baiser. Je lançai ma pièce quotidienne au clodo qui campait près de mon bâtiment. Je lui fit même grâce de mon journal. Qui sait ? Il avait surement besoin d’un oreiller… J’entrai dans mon hall, et ne fut guère surpris de retrouver un panneau devant cet ascenseur qui ne marche jamais. A quoi servent nos charges résidentielles ? On se le demande. J’entrepris mon ascension de six étages, trainant des pieds. Une fois dans mon couloir, je fus bercé par cette délicieuse et quotidienne mélodie que fut les gémissements de ma nymphomane de voisine qui feignait une panne de chaudière. Quelle chienne, je vous jure ! Une fois la porte claquée, je jetai mon attaché-case contre le mur, j’ôtai ma veste et desserrai ma cravate. Vous vous êtes jamais demandé à quoi elle servait cette foutue cravate ? Non ? Moi, je sais. C’est la saloperie de laisse que vous acceptez de porter une fois votre contrat signé. Et le pire, c’est qu’on la passe tous avec le sourire. Ça ne m’étonnera pas que cette cravate soit également la corde avec laquelle les cadres se pendent. J’entrai dans ma cuisine, pris un verre et pris le quart de bouteille de vodka qui restait sur le plan de travail. Mes trophées en main, je m’installai copieusement sur mon canapé, libérant mes pieds de ces étouffants mocassins, tel un enfant ayant la flemme de délacer ses pompes. Après quelques flexions de mes orteils, je posai mes pieds sur la table basse. Je me servis un bon demi-verre de vodka et n’en fis qu’une gorgée. Le léger goût spécifique à la vodka soulagea mon palais. La petite sœur ? Pourquoi pas ? Après avoir rendu visite à quasiment toute la famille, il ne restait qu’environ le contenu d’un verre dans la bouteille. Celui-ci finit dans mon verre. Je saisis la boîte de somnifères que je prenais depuis des mois, posée sur la table. Un cachet tomba au creux de ma main. Mon regard se posa inconsciemment sur la photo d’une brune aux yeux bleus, souriante et pleine de vie. Ma femme. Déjà huit mois que tu es morte en couche, et comme si cela ne suffisait pas, cet enfoiré qui créa soi-disant le monde embarqua notre nourrisson avec toi. Un second cachet atterrit dans ma main. Les fixant du regard, puis haussant les épaules, un dernier vint les rejoindre. En moins de temps qu’il n’eut fallu pour le dire, les trois cachets et cette délicieuse boisson pénétrèrent mon organisme. Mon verre me glissa des mains et finit sa course sur la moquette, mais enfin, dans cette journée de merde, je fus libre de fermer les yeux. Vous n’allez pas me croire, mais la première chose que j’ai vu c’est le putain de bâtiment où je passe mes journées à trimer comme un chien. Je portais encore ce foutu costard a trois franc six sous et cette laisse qui me lacérait le cou. Contre toute attente, je commençai à gravir les marches pour aller au bureau. Je croisai la secrétaire, celle qui faisait mine de rien, mais qui passait le plus clair de son temps sous le bureau de cet enculé de patron. Je montai à mon étage lorsqu’on m’interpella. Le patron voulait me voir. N’importe qui (y compris moi) se serait dit ‘qu’est-ce qu’il me veut celui-là ?’. Ce qui m’a le plus choqué, c’est de voir que la personne qui m’accompagnait chez mon patron, est celle qui s’était jeté par la fenêtre de son bureau trois mois plus tôt. On arrivait enfin devant le bureau de mon patron. Le pseudo suicidé me laissa entrer et ferma la porte derrière moi. Mon patron trônait derrière un bureau trop grand pour lui, un cigare entre deux de ses doigts couverts d’or. D’après ce que j’avais compris, il voulait me muter. En Haut ou en Bas. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Voyant mon incompréhension, il me dit que je pouvais soit passé de bons moments en Haut ou galérer en Bas. Or, d’après ses explications, ce n’est pas à moi de choisir. Si je ne peux pas choisir ma mutation alors qui le fera ? Toi, tête de gland ? Voilà ce que la petite voix dans ma tête qu’on appelle conscience me disait. Je ne sus que dire lorsque mon patron me remercia du compliment dans un regard noir. Il me dit ensuite que non, ce n’était pas lui qui déciderait de ma mutation, mais ma destinée. C’était quoi ce charabia ? Ma destinée ? Genre j’ai une destinée ? Il s’est cru dans Star Wars ce clown ? Après m’avoir dit qu’en effet il était un grand fan de Star Wars, je commençai à me poser des questions. Apparemment, il lisait dans mes pensées. Je lui demandai comment faire pour connaître ma mutation. Mon patron se leva, et se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur une des plus belles vues de la ville. Il ouvrit cette fenêtre, faisant rentrer un énorme courant d’air dans le bureau. Selon lui, il n’y avait qu’un seul moyen. Il m’invita à m’approcher. Nerveusement, j’éclatai de rire. Voyant que mon patron ne partageait pas mon humour, je m’approchai. Il me répéta que le choix ne m’appartenait pas. Et que faire le grand saut m’indiquerai la voie à suivre. Il est complètement dingue ce mec ! Je ne vais pas me foutre en l’air pour son plaisir ! Cependant, mon corps ne m’obéissait plus, et mon poids vacilla en avant, et j’entrepris ma chute. Ma vie passa dans ma tête comme un éclair. Je vis mes parents, mon enfance, ma femme, mon mariage, l’accouchement, mon patron, la vodka, mes comprimés… J’attendais l’impact, le moment où mon corps s’écraserait sur le bitume. Mais rien ne vint. J’ouvris lentement les yeux, et vis un regard azur qui me fixait. Une longue chevelure brune s’agitait sous un léger souffle de vent. Un sourire commença à se dessinait sur son visage, mais sur le mien également. Je ne pouvais y croire. Cependant, je n’avais pas la berlue, ma femme se tenait là, souriante, serrant contre sa poitrine une grosse couverture. Je m’approchai, caressait tendrement ses lèvres avec les miennes, et elle me montra ce qu’elle tenait en mains. Au cœur de cette couverture, confortablement emmitouflé, se tenait mon bébé souriant, agitant ses petites mains et émettant de petits gazouillis. Mon sourire ne voulait pas s’éteindre, et de petites larmes coulèrent le long de mon visage. Je croisai le regard de ma femme. Elle aussi pleurait. Alors c’est ça le bonheur ? Elle me tendit la main. Je la saisis. Et là je m’intéressai enfin à ce qui se trouvait autour de nous. C’était notre village d’enfance, là où nous nous étions rencontrés. Je voyais mon ancienne maison, puis mon école primaire, le parc où je m’amusais. Les mains jointes, nous entamèrent notre parcours le long du chemin pavé qui traversait le parc. Nous étions à nouveau réunis, tous les trois. Heureux. Prêt à prendre un nouveau départ, à commencer notre vie. Une nouvelle vie. | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Mer 15 Oct - 23:59 | |
| Purée la fin du texte ne va tell'ment pas avec ta signature... XD
Ahem. Sinon, c'est inspiré d'une histoire vraie, ou... ? Mon sentiment principal est mitigé : j'aime l'histoire, la manière avec laquelle tu amènes la fin, ça en fait une petite nouvelle efficace, mais il y a quelques erreurs de forme (je le dis très humblement, ce n'est nullement une "critique négative" ! Si tu veux, on pourra reprendre les points où tu fais des erreurs ((grammaire+ortho)) ensemble :) ).
J'aime bien l'énergie qui se dégage du texte, même dans sa "léthargie", pour dire ça joliment, lol, le gars explose intérieurement, la linéarité est agréable, il n'y a qu'à la fin, et un seul élément, qui lui ramène le calme/paix. J'aime !
Maintenant, on sent que tu t'es grave fait kiffer avec le coup d'la cravate xD Perso je trouve qu'il ya un bon potentiel et qu'il n'a pas été exploité totalement, en ce que ton perso semble, par contre, avoir entre 16 et 20 ans ! ;)
Après si c'est un adulte qui a gardé son âme d'enfant ça passe, mais dans le cas contraire, toute cette rage, cette excitation, ne va pas avec un adulte sérieux, comme ce qu'il semble être. Mais cela n'est bien sûr que mon avis, en toute humilité ^^
En tout cas j'ai bien aimé ! Sauf le passage sur Dieu, mais ça c'est personnel XD
GJ | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Jeu 16 Oct - 0:04 | |
| Sentence Le jeune homme était tranquillement installé sur la terrasse d’un café, une de ses mains encerclant doucement la chaleureuse tasse de café posée devant lui. La vague de chaleur que goûta son épiderme le saisit, et son ascension le long de ses doigts, au creux de sa paume, vers son poignet, eut le don de l’apaiser. La chaleur soulagea en effet quelque peu une articulation douloureuse. Il pressa doucement celle-ci de son autre main, survolant ses phalanges couvertes de croûtes, avant de remettre ses mains dans leur position initiale. Inconsciemment, il savoura ce moment, et ferma les yeux dans un léger soupir. Ce n’est qu’un soudain courant glacé qui le parcouru qui le sortit de sa rêverie. Ses yeux, une fois rouverts, fixaient la personne qui s’était assise en face de lui.
Légèrement paniqué, il regarda à gauche, à droite, pour voir s’il ne rêvait pas. Cependant, les autres clients ne lui prêtait aucune attention particulière, vacants à leur lecture de journal, ou autre conversations inaudibles.
Il n’avait jamais vu de sa vie un être si… captivant. Une chevelure si noire, délicatement bouclée, ornant deux grands yeux émeraude et une bouche si fine et rouge qu’elle damnerait un saint. ‘Bonjour’ dit-Elle simplement. Ce seul mot le fit frissonner. « Bon-bonjour, bégaya le jeune homme, mais…qui êtes-vous ? ˗ Là n’est pas la question, dit-Elle dans un rire dévoilant sa parfaite dentition. Tu comprendras en temps voulu. ˗ Et que me voulez-vous ? »
Ne le quittant pas des yeux, elle se leva doucement de son siège, dévoilant alors sa longue robe droite noire mettant en valeur chaque parcelle de son corps. ‘Suis-moi’ chuchota-t-Elle. Elle se dirigea alors sensuellement vers le banc de l’église qui faisait face à la terrasse. Le jeune homme, éberlué par les mouvements de sa chevelure face au vent, à cette silhouette si obnubilant, obéit, perplexe. Elle était hypnotique. Elle s’assit paisiblement sur le banc, croisant ses magnifiques jambes. Avec un sourire, Elle tapota la place vacante. Le jeune homme ne se fit pas prier. « Et maintenant ? demanda-t-il, intrigué. ˗ Observe attentivement ces clients. ˗ Quoi ? Mais pourquoi f... ˗ Fais-le ! dit-Elle d’une voix cinglante. »
Ne comprenant pas, le jeune homme s’exécuta. Un homme d’affaires, soigneusement habillé dans un costume discutait énergiquement au téléphone, son journal ouvert devant lui. Classique. Un autre, plus âgé et doté d’une imposante et broussailleuse moustache dévorait un énorme croissant, n’hésitant pas à laisser quelques résidus au fin fond de sa pilosité. A la table voisine, deux jeunes femmes, au demeurant vulgaires, discutaient à pleins poumons tout en nourrissant leurs poumons de vapeur de tabac. C’est lorsque son regard se posa sur la dernière table occupée que son corps se raidit. Ses mains tremblèrent, et Elle le remarqua en esquissant un sourire en coin. Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent et se tournèrent doucement vers sa voisine. « Décris-le-moi, ordonna-t-Elle. ˗ Qu-quoi ? demanda-t-il, interloqué. ˗ Décris-le-moi, répéta-t-Elle. De la manière que tu veux. Il n’y ni bonne ni mauvaise réponse. » Mal à l’aise, le jeune homme acquiesça, respira doucement, et obtempéra.
La table était occupée par un homme brun, pas très grand au premier regard. Il était immobile et regardait dans le vide depuis un bon moment déjà. Son teint, qui devait être à l’origine plutôt hâlé, laissait place désormais à une pâleur affolante. Ses yeux gonflés et rougis prouvaient une récente précipitation de sanglots. De plus, ses cernes extrêmement accentuées démontraient un sommeil rare, voire inexistant depuis quelques temps. Les traits de son visage en étaient donc profondément creusés, lui donnant un air livide et froid.
Ses vêtements étaient apparemment trop grands pour lui. En effet, ses bras qui devaient préalablement être robustes, n’étaient plus que de faibles membres, sans énergie. Ses épaules auparavant larges et de bonne charpente s’affaissaient désormais. Son buste était légèrement recroquevillé, semblant se fondre dans une coquille imaginaire. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait tantôt calmement, tantôt à une allure plus qu’inquiétante, l’homme subissant des crises de panique passagères. Les veines de ses bras étaient dangereusement visibles et on pouvait aisément remarquer son pouls faisant gonfler et dégonfler ses poignets translucides. Un de ces poings était constamment serré faisant davantage ressortir ses veines. Son autre main tenait fermement une tasse de café bouillant. La chaleur n’eut pas l’air de le déranger ou de le faire souffrir. Sa main était en effet déjà meurtrie par de multiples plaies. Seul un violent coup dans un mur de briques pouvait faire autant de dégâts. Sa structure osseuse avait également l’air d’en avoir subi les conséquences. C’était un être visiblement meurtri, blessé, et torturé. Ses journées silencieuses et pensives, ses nuits agitées et hantées avaient eu raison de lui. Il subissait un mal qui le rongeait depuis certainement des mois. Cet homme semblait vouloir hurler son mal. Crier à pleins poumons sans qu’on ne lui reproche rien. Laisser part à sa douleur destructrice. Il avait besoin d’aide, sans aucun doute. Crier pour être entendu. Crier pour être vu. Crier pour une réaction. Crier pour une présence. Hurler pour cette souffrance. Agir pour se faire comprendre.
‘L’acte est un appel au secours. Or le monde qui nous entoure est souvent aveugle’ chuchota-t-Elle. Le jeune homme reposa son regard sur Elle. Le sourire de cette somptueuse brune avait disparu. Ils ne se quittèrent des yeux pendant quelques minutes. Cette inconnue semblait avoir compris son analyse. Un léger sourire en coin se dessina sur les joues creuses du jeune homme. Un imperceptible mouvement de tête de la part de la jeune femme l’incita a retourner son attention sur la terrasse du café.
L’homme observé bougeait. Enfin, uniquement son bras jusqu’ici contracté dans un poing destructeur. Ce bras descendit en effet doucement le long de son corps et tomba lourdement avant de se balancer légèrement.
Ce fut ensuite l’écho d’un tintement sur le pavé à travers la petite place où se situait la terrasse qui la sortit de son effervescence. Les pieds de chaises des tables voisines raclèrent en effet le sol, et une âme courageuse s’approcha de la table de l’homme. Puis une des deux femmes hurla, lâchant sa cigarette. Le jeune homme observa attentivement la scène, plissant des yeux. Son regard se brouillait. Ses yeux le piquer atrocement. Il entendit dans sa tête ce léger tintement se répéter, encore et encore. Le poing de l’homme en face s’était en effet doucement relâché, laissant ainsi choir son contenu. Rien de plus discret et significatif que cette petite lame de rasoir écarlate ricochant sur les pavés.
Des corbeaux croassèrent et s’envolèrent lorsque sonna la cloche de l’église derrière Elle et le jeune homme. Dong… Dong…Dong… ‘Il est temps’ dit-Elle. Le jeune homme se tourna à nouveau vers Elle. Il pleurait. Son visage pâle se voyait en effet contrasté de fins rais écarlates. Des gouttes tombèrent sur ses mains. Il les observa. Et une chaleur emplit sa main droite. Il avait compris. Et regardant le ciel, il esquissa un dernier sourire. Il se souvenait qu’on qualifiait ce sourire d’enfantin. Peut-être était-ce vrai. Il posa un dernier regard sur sa voisine. « J’ai froid, dit-il. ˗ C’est souvent le cas lorsque l’on est mort… » Elle passa doucement un de ses doigts sur le visage du jeune homme. Elle en essuya le sang qui s’écoulait, avant de le porter à ses lèvres. ‘Il est temps’ répéta-t-Elle.
Le jeune homme acquiesça. Alors Elle saisit le visage du jeune homme entre ses mains et l’embrassa fougueusement. Ils continuèrent ainsi, jusqu’à ce que le banc redevienne petit à petit aussi vide qu’il l’avait toujours été. | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Ven 17 Oct - 22:36 | |
| Ce second texte me déplait un tout petit peu plus, parce qu'il perd de sa subtilité au moment ou Elle dit :"mort".
Même si c'était sans équivoque, ça aurait été bien plus "mystérieux", de ne pas faire mention de ce mot. Enfin, je trouve, en toute humilité ! Autrement, il comporte pas mal d'erreurs de Français, mais ça se corrige facilement. Tu as une ambiance reconnaissable, tu réussis à installer une atmosphère sombre. Je préfère le premier texte à cause de sa rage, celui-ci est très... posé. Limite lent, à l'image du sang qui coule goutte à goutte.
Mais qu'est-ce qui t'inspire des êtres aussi torturés ? :/ | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Ven 17 Oct - 22:45 | |
| Si tu savais....ce sont des one shot et je suis maladroit.....pardon madame XD | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Ven 17 Oct - 22:56 | |
| Pourquoi pardon ? T'es fou 'faut pas t'excuser, y'a du potentiel j'trouve ! Et puis j'aurais pas la légitimité pour critiquer, je te donne juste mon ressenti ! Fort humblement, surtout ne rentre pas dans ta coquille pour si peu ! SOIS FIER MOUSSAILLON ! XD | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Ven 17 Oct - 23:00 | |
| Oh Capitaine mon Capitaine ! | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Ven 17 Oct - 23:56 | |
| ... abandonné ! | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 11:23 | |
| C'était une réplique du 'Cercle des poètes disparus'. Je te le conseille !!! | |
| | | Orderz Connard Prétentieux
Messages : 134 Date d'inscription : 28/05/2014 Localisation : plus là/partout
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 12:52 | |
| Seize the day :> Avant ses od
Dernière édition par Orderz le Sam 18 Oct - 13:18, édité 2 fois | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:02 | |
| Ca y ai ! C pourri , ta pas choper ebola toi ? He il parle de poètes disparu! alors prend en de la graine ! | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:40 | |
| Ahhhh du complimentage de la part de Miss Loubi ! Quel honneur ! | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:49 | |
| Nan vincent dsl pas de complimentage ! C t pour le : disparu que je disais a orderz prend en de graine ! En clair je lui disais casse toi ! :) mais t inkit tu va finir par avoir bon a force :) | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:51 | |
| Tristesse intense....(recherche hâtivement une corde...) | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:56 | |
| :)))) cherche pas j en ai ! | |
| | | Vincent0605 Petit nouveau chétif & naïf... à bizOuter!
Messages : 23 Date d'inscription : 15/10/2014 Localisation : Lille (aux enfants)....ben quoi?
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 13:59 | |
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| | | ben290180 Accro au Rien
Messages : 174 Date d'inscription : 13/05/2014
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 14:05 | |
| Et après loubi a aussi une bonne pelle pour se débarrasser des objets ou corps encombrants ;) | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 14:10 | |
| Aaaaa nan nan ! G pas dit que je m appelais Julie ................. Je sens que je vais devoir te réorienter !CoPINE ??? .!!! Mais berkkkkkeueue! | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 14:12 | |
| Ahhh ben ben ben , j aime que l on reconnaisse mes qualités ...... Tu me charme la ! | |
| | | Orderz Connard Prétentieux
Messages : 134 Date d'inscription : 28/05/2014 Localisation : plus là/partout
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 14:35 | |
| T'as peur que j'assassine encore le forum Loubi ;| T'inquiète, j'ai d'autres chattes à fouetter. Zoubi mon amie <3 | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 14:41 | |
| Pfffffff je le sais que t'as rien d autre à foutre t aurais quoi d autre chatte à fouetter ahahahahahah va s y raconte nous ta vie bien remplie ! | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 15:14 | |
| - Loubi a écrit:
- Nan vincent dsl pas de complimentage ! C t pour le : disparu que je disais a orderz prend en de graine ! En clair je lui disais casse toi ! :) mais t inkit tu va finir par avoir bon a force :)
Roh le pauvre ! Mais complimentage-le ! Franchement ses histoires/atmosphères appellent au complimentage ! | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 16:16 | |
| Nan rien du tout pi quoi encore du complimentage ! Toi Iva ba tu sors tu marche, tu marche, tu marche, tu peux courir aussi si tu veux m en fous, pis tu tourne a droite, et la tu remarche ou tu re-cours m en fous toujours, quoique t arriverais plus vite, m enfin c toi qui gere ton temps, bref légèrement sur en biais de la gauche, ba ya une eglise tu frappe a la grande porte, enfin si c ouvert c pas la peine de frapper a la porte bien sur, quoique ca m etonnerait que ca le soit..... Enfin bref tu rentre et si tu vois le curé ba tu lui donne ton cv, pi si ca se trouve t auras sauveé un petit garcon en dérangeant le curé, pi voila ta BA du jour ni vu ni connu, c les meilleures ! | |
| | | -Iva- DICTATORÉ
Messages : 704 Date d'inscription : 30/11/2009 Localisation : Cornet à piston d'mon oncle
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 16:32 | |
| Bah non parce que si j'ai pas sauvé le petit garçon, pas de BA ! DONC TOUTE CETTE MARCHE EST INUTILE !!! ARGUMENT INVALIDE ! PIS TOI TA BA CE SERAIT QUOI !? | |
| | | Loubi Reine Douairière du Forum
Messages : 214 Date d'inscription : 01/12/2009 Localisation : niveau 5 du GPS = DEVINE !
| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! Sam 18 Oct - 16:44 | |
| Ah mais moi j en ai nul bezoin je suis ! une BA | |
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| Sujet: Re: A vos encres moussaillons !!! | |
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| | | | A vos encres moussaillons !!! | |
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